CEDAR

Centre d’Etudes et de Diffusion des Arts (CEDAR)

Introduction

Le Centre d’Etudes Diffusion des Arts (CEDAR) est le centre de recherche en arts du spectacle et en gestion culturelle de l’Institut National des Arts (I.N.A.). Si celui-ci a été créé en 1967 sous la dénomination de CONSERVATOIRE NATIONAL DE MUSIQUE ET D’ART DRAMATIQUE

Le Conservatoire est devenu ‘‘I.N.A.’’ (Institut National des Arts) au moment de son intégration à l’Université Nationale du Zaïre (UNAZA) en 1971, le centre de recherche baptisé « CEDAR » (Centre d’Etudes et de Diffusion des Arts) a été créé en 1977.
La création du CEDAR a été guidée par une préoccupation essentielle d’engagement et de responsabilité historiques. Et c’est dans cet esprit que le Législateur a défini les objectifs du Centre d’Etudes et de Diffusion des Arts de la manière suivante :

  • sauvegarde et promotion des expressions artistiques congolaises et africaines ;
  • formation et sensibilisation ;
  • mise en évidence des formes d’expression théâtrale et musicale typiquement congolaises et africaines ;
  • exploitation des techniques modernes pour archiver toutes les formes d’arts scéniques et de musiques du terroir congolais ;
  • adaptation, réinterprétation et diffusion du répertoire des arts traditionnels de spectacle.

Le CEDAR est formellement institué comme une des sections de l’Institut National des Arts, avec en son sein les cellules suivantes :

  • la cellule ‘‘publications’’ : celle qui a la haute main sur toutes les publications scientifiques de l’INA ;
  • la cellule ‘‘théâtre’’ qui conduit un certain nombre de recherches sur la pratique théâtrale et notamment sur la dramatisation des contes ou encore sur la théâtralité de nos rites traditionnels, mais aussi sur l’approche ‘‘art sur demande’’ et la révolution des théâtres en cités à Kinshasa ;
  • la cellule ‘‘musique’’ qui met par écrit (sur partitions musicales) toutes les formes musicales du Congo, depuis les musiques traditionnelles jusqu’aux Å“uvres (restées longtemps orales) de la musique congolaise moderne, de la Rumba congolaise, en passant par toute la panoplie des musiques folkloriques et urbaines.

Plus que jamais, la marche du monde ne laisse point de répit aux guetteurs et aux quêteurs des signes du temps, eux qui sont en quête de l’essentiel de ce qui fera la survie du monde à venir. Les chercheurs du domaine des arts et de la culture qui sont à l’INA ont autant de nobles travaux à entreprendre, notamment en ce moment où, grâce à l’appui et à la générosité du Gouvernement de la République Populaire de Chine, l’on construit le campus moderne de l’Institut National des Arts, en face du Palais du Peuple, qui devrait aiguiller les réflexions, booster les énergies afin que l’INA soit plus que jamais « le sanctuaire de ceux qui ont le feu sacré ».

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